Le projet TransPérou pose ainsi toutes les problématiques de la création d’une ligne ferroviaire. Afin de répondre au besoin exprimé d’une connexion nord-sud entre Quito et Arequipa, l’étude en amont demandée a d’abord requis une étude de contexte. La géographique, la topographie et la climatologie complexes des deux pays ont conduit le tracé de la ligne nouvelle à suivre la côte sur une grande partie de sa longueur, en évitant les nombreux sites protégés dans ces zones historiques.
La démarche de création de cette ligne a également dû prendre en compte la très forte utilisation de la route, et emprunter les quelques infrastructures ferroviaires déjà existantes dispersées sur le territoire Péruvien.
Cette étude de contexte a également permis de mettre en avant les difficultés politiques historiques entre le Pérou et l’Equateur, qui s’estompent depuis une vingtaine d’années, mais aussi les difficultés d’instabilité politique propres à chaque pays, et le faible développement des économies respectives.
Le projet Trans-Pérou-Équateur est confronté à toutes les problématiques liées à la création d'une liaison de près de 4000 km entre deux pays politiquement instables dans des zones de développement sous-développées et quasiment dépourvues d'infrastructures. Un projet aussi ambitieux devait être bien construit pour réussir.
https://drive.google.com/file/d/1Nvd8dlKeZc3erL_CmZW894PRhx_jrc1i/view?usp=sharing
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